Paris, le Mardi 03 Décembre 2024                                                                                                                                                  

Spiruline et troubles du comportement alimentaire (Obésité/Boulimie/Anorexie)

A.OBESITE

Avec plus d’un milliard d’adultes obèses dans le monde, on parle d’une pandémie. L’obésité et ses maladies chroniques associées sont devenues un enjeu mondial de taille en raison des lourdes conséquences sociales et financières qu’elles représentent. Aujourd’hui, elles tuent plus que les infections. 60% des décès de la planète sont dus à des maladies non-transmissibles : cardiopathies, accidents vasculaires cérébraux, diabètes, cancers, affections respiratoires…
Or, ces maladies que l’on soigne essentiellement avec des traitements chimiques fort coûteux et présentant de multiples effets secondaires, sont précisément celles que l’O.M.S. préconise d’aborder désormais par la prévention parce qu’elles comportent toutes des facteurs nutritionnels causaux.

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. »

Parmi les coupables de cette pandémie, la nourriture industrielle tient une place primordiale. La grande majorité des aliments préparés « n’ont pas été conçus pour être adaptés aux besoins de l’homme. » Des recherches anglo-saxonnes démontrent qu’il y a eu une diminution drastique de la teneur en vitamines et minéraux des fruits et légumes frais depuis une soixantaine d’années. Des modifications qui coïncident avec les changements dans les pratiques agricoles.
La spiruline possède quant à elle, une véritable efficacité sur la sensation de faim et sur l’obésité. Des chercheurs allemands, ont testé l’effet « coupe-faim » de la spiruline sur des patients obèses qui suivaient déjà un régime amaigrissant. Au bout d’un mois, les pertes de poids sont remarquables, avec en prime des taux de cholestérol abaissés dans les mêmes proportions. Observations confirmées par des équipes japonaises : baisse du taux de cholestérol, amélioration d’affections ophtalmologiques etc.

B. BOULIMIE

Boulimie désigne une appétence presque morbide pour la nourriture. Il semblerait, selon la majorité des observations, que la boulimie soit caractérisée par une altération du métabolisme de la sérotonine. Dans le domaine des déficits en micronutriments, le zinc est incriminé et c’est pourquoi une supplémentation de cet oligoélément donne de bons résultats dans le cas de la boulimie et en cas de carence en magnésium et en inositol. Ces micronutriments sont tous présents dans la spiruline qui, de plus, a un effet satiétogène élevé.

C. ANOREXIE

Les premiers symptômes de l’anorexie à l’adolescence et à l’âge adulte semblent multifactoriels. Parmi eux : les déséquilibres nutritionnels. Les enfants souffrant de kwashiorkor, de malaria ou du béribéri, perdent l’appétit et refusent de manger. Ces pathologies apparemment causées exclusivement par des carences d’apports nutritionnels, sont également soumises à des processus psycho-métaboliques liés à l’anorexie. Ces phénomènes sont liés à une carence chronique de certains micronutriments, notamment vitaminiques. Un grand nombre d’études indiquent qu’une déficience en vitamines B1(thiamine), B2(riboflavine), B12(acide cobalamine), calcium et cuivre, zinc, magnésium et acides gras (vitamines E et A) peut provoquer une insuffisance nutritionnelle majeure qui se traduit par des troubles comme l’anorexie, l’anémie et la maigreur. La consommation de drogues anorexigènes et l’usage intempestif de certains régimes aberrants contribuent à créer des désordres métaboliques gravissimes.
La large utilisation de la spiruline, en Afrique, pour traiter les états de malnutrition constitue un excellent terrain d’observation. Plusieurs investigations, dont celles du Dr Picard, confirment un retour de l’appétit chez les enfants dénutris, souffrant de kwashiorkor. La composition même de la microalgue spiralée et l’excellente biodisponibilité de ses principes actifs, permet le retour à l’équilibre biologique, et physiologique. On peut notamment mettre en exergue une déficience en zinc similaire à celle du kwashiokor dans l’anorexie.


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